Inexactitudes dans les medias à propos de Werner Erhard et le séminaire Est

 

MYTHE: Pas de pause toilettes dans le séminaire Est

LES FAITS: C’est une “histoire”. “Il y avait des pauses régulières dans le séminaire Est. Pendant ces pauses chacun pouvait utiliser les toilettes ou faire tout ce qu’il avait besoin de faire, manger, téléphoner etc… De même que lorsque vous allez au cinéma, au théâtre, à l’opéra ou même lorsque vous regardez l’un de vos programmes favoris à la télévision (avant la programmation sur commande actuelle), dans le séminaire Est on essayait au maximum de ne pas manquer les ‘meilleures performances’. Pendant le séminaire Est il n’était interdit à personne d’aller aux toilettes mais les participants étaient plutôt encouragés à rester dans la salle pendant les séances pour ne rien manquer du séminaire.

 

MYTHE: Est était une secte

LES FAITS: Le séminaire Est était un programme éducationnel révolutionnaire fondé dans les années 70. Ni l’organisation de Est, ni ses programmes, ni le séminaire Est n’étaient ou ne sont une secte.

Feu le Dr Margaret Singer, l’une des expertes mondiales de premier plan sur les sectes et auteur du livre ‘ Sectes parmi nous’, a étudié et observé le séminaire Est. Dans une déposition jurée ? témoignant comme expert contraire/ adverse?? aux intérêts de Est, le Dr Singer a déclaré que, selon son opinion d’expert, le séminaire Est et l’organisation de Est n’étaient pas une secte.

Des psychologues, psychiatres, universitaires, membres du clergé éminemment respectés ainsi que d’autres professionnels qualifiés qui ont participé et/ou observé le séminaire Est ont donné leur opinion, que Est et le séminaire Est n’étaient pas une secte. Ces professionnels ont également été d’avis que le Séminaire Est était efficace et utile.

Parmi ces professionnels se trouve le Dr Edward Lowell (médecin), certifié par le Comité Américain de Psychiatrie et de Neurologie, un expert dans la réforme des pensées et ex-consultant psychiatre pour le Ministère de la Santé, de l’Education et des Affaires Sociales. Il a dit:

“Dans le séminaire Est il n’y avait pas de point de vue ou d’endoctrinement qui était inculqué aux participants et en effet, il était répété que rien dans le cours n’était ‘la vérité’. Bien au contraire le séminaire Est favorisait et produisait une capacité élevée pour chacun à penser par soi-même et à participer dans ses propres familles, cultures, emplois, religions etc… J’ai aussi évalué méticuleusement Est du point de vue selon lequel ?? Est aurait été ou serait assimilé à une secte. Je peux dire de façon catégorique que cela n’en était pas une.

Loin d’être une secte, Est a eu une influence durable et significative dans les entreprises et dans la culture populaire au-delà des années 70. Comme déclaré dans le Financial Times du 28 Avril 2012 : «L’influence d’Erhard (le créateur d’Est) s’étend bien au-delà des deux millions de personnes qui ont assisté à ses cours : il n’existe pratiquement pas de livre ou de programme de formation au management qui n’emprunte certains de ses principes. »

 

MYTHE: Le séminaire Est a nuit/endommagé aux/les gens au niveau mental et émotionnel

LES FAITS: Le séminaire Est a été étudié par de nombreux scientifiques dans le domaine de la sociologie et aucun n’y a trouvé de preuves de danger.

“Observations sur 67 patients qui ont participé à la formation-séminaire Erhard”, Dr Justin Simon, Le journal américain de psychiatrie, Volume 135, No 6, Juin 1978. Extrait : L’auteur décrit les effets de la formation-séminaire Erhard (Est) sur 67 patients, dont 49 ont participé à Est pendant qu’ils suivaient une psychothérapie avec lui et 18 qui ont été vus pour une consultation d’évaluation ou un traitement après avoir participé à Est. Leur réactivité par rapport à Est a été évaluée en fonction d’une psychodynamique individuelle prédéfinie et des objectifs de traitement. Sur les 49 patients qui ont participé à Est pendant leur thérapie 30 ont été considérés comme ayant eu une réaction positive et 19 ont été jugés comme 'sans changement'. L’auteur pense que Est a souvent une forte influence sur le mouvement psychothérapeuthique de patients dont l’égo est solide et qui sont motivés à changer.

Finkelstein, Wenegrat et Yalom, du département de Psychiatrie à Stanford University (Ann. Rev. Psychol. 1982): « Il n’y a aucune preuve que Est ait causé des troubles psychiatriques et qu’il compromette à long terme la santé mentale de ceux qui sont déjà malades. »

Une étude préparée en 1977 par le Professeur J. Herbert Hamsher de Temple University à Philadelphie a enquêté auprès de 242 professionnels de la santé mentale (psychiatres, psychologues et travailleurs sociaux) qui ont suivi le séminaire Est et qui ont travaillé avec 1739 patients qui ont également suivi ce séminaire. Dans une enquête auprès de ces professionnels, 95% ont rapporté que le séminaire Est avait eu un impact positif sur leur vie. Dans une enquête auprès de leurs patients qui avaient participé au séminaire Est, il n'y a eu aucun cas d'impact négatif et dans 93% des cas une amélioration a été remarquée. Dans cette population à risque élevé (c'est à dire des patients en thérapie), le fait qu'il n'y ait aucune preuve d'effet nocif est un argument fort témoignant que ce séminaire était bénéfique et sans danger.

“Perturbations psychiatriques associées à Erhard Seminars Training”, de Leonard Glass, médecin dans le Volume 134, no 3 de Mars 1977 du American Journal of Psychiatry (Revue américaine de psychiatrie): Les personnes qui affirment qu'il y a eu un effet nocif se réfèrent souvent à cette étude probablement à cause de son titre. Cependant ce n'est pas ce que les scientifiques ont découvert lorsqu'ils notent dans leur article que les cas étudiés n'établissent pas une relation de cause à effet entre Est et des épisodes psychotiques. En faît, le scientifique en charge de cette étude, Leonard Glass, a affirmé dans une interview au New York Times en 1977: “Nous ne savons pas si davantage de personnes deviennent psychotiques après Est ou après avoir fait un tour sur le train F

Jonathan Moreno, Ph.D, Université de Pennsylvanie, Ecole de Médecine Perelman, écrivant à partir d’une perspective historique en 2014, a déclaré: “Quant au séminaire même, autant que je puisse en juger par moi-même, les participants de Est étaient non seulement des adultes consentants, mais aucun n'a exprimé de manière crédible avoir subi des effets nocifs et beaucoup ont affirmé en avoir tiré des leçons utiles pour leur vie personnelle et professionnelle.”

 

MYTHE: Est était une religion ou une 'nouvelle religion'

LES FAITS: Ceci n'est pas la vérité (une classification inventée par ceux qui n’étaient pas informés).

Est n'était pas une religion et n'était pas religieux dans sa nature. Il n'était pas contraire à la religion et n'interférait pas dans les croyances religieuses des participants. Est n'apportait ni théologie, ni dogme ou doctrine à laquelle l'on pouvait croire ou que l'on pouvait suivre. Il n'y a rien à adorer et il n'y a aucune pratique à répéter. J. Gordon Melton, Professeur Emérite d'histoire religieuse américaine à l'Institut pour l'étude des religions à Baylor University et Directeur de l'Institut pour l'étude des religions américaines, ainsi qu'auteur de l'Encyclopédie Melton sur les religions américaines affirme: “Une religion traite des questions ultimes/clés de la vie au-delà des limites de la science, pour lesquelles nous avons besoin de réponses, ce qui qualifie la Scientologie comme religion mais pas, par exemple, la Franc-maçonnerie ou le séminaire Est de Werner Erhard.”

Dan Wakefield, romancier, journaliste et scénariste connu pour ses livres non-romanesques sur la spiritualité et les religions qui comprennent le livre The Story of Your Life (L'histoire de votre vie): “J'ai fait le Séminaire Est à Boston en 1984 et l'ai trouvé exaltant/stimulant/grisant et libérateur. Je n'en suis pas sorti en croyant quelque chose de différent que je ne croyais auparavant. Je suis retourné au travail, à mon église, dans ma communauté avec plus d’enthousiasme. Dans un séminaire que j'ai fait avec Erhard il a mis l'accent sur le fait que les gens ont des problèmes avec ce travail quand ils essaient de le substituer à quelque chose d'autre dans leurs vies. Ce travail ne remplace rien, ni une religion, ni une thérapie, ni des idées politiques ou philosophiques. Il est conçu pour vous assister (empower) dans ce à quoi vous êtes déjà engagé dans ces domaines là.”

 

MYTHE: Est faisait partie de la “Génération Moi”

LES FAITS: C'est une histoire générée par les médias.

Dr Jerome Rabow, Ph.D., Professeur de Psychologie à UCLA, a mené une étude à ce sujet en 1979 qui a été publiée et revue par des collègues. Rabow dit à propos des résultats de l'étude:

“Il y avait beaucoup de commentaires très critiques sur Est dans la littérature. Les gens... en parlaient comme étant une formation de type très narcissique et complaisante. J'ai donc décidé de faire cette étude. Le résultat surprenant était que les participants de Est étaient beaucoup plus intéressés par le bien-être d’autres êtres humains. Voici un groupe de personnes qui était en faît calomnié par les médias comme étant narcissique, complaisant, égocentrique, égoiste et en réalité ils ne l'étaient pas.”

Vous pouvez lire l'étude complète sur: http://sgr.sagepub.com/content/10/4/445.extract

MYTHE: Les personnes étaient enfermées dans la salle pendant le séminaire Est

LES FAITS: C'est une “histoire”. Pendant le séminaire Est il y avait des pauses régulières. Il n'était pas interdit de quitter la salle. Les portes n'étaient jamais verrouillées. Les personnes étaient plutôt encouragées à rester dans la salle pendant la séance pour ne rien perdre du cours.

MYTHE: Est faisait partie du Mouvement Potentiel Humain.

LES FAITS: C'est inexact. Jonathan Moreno, Ph.D., Professeur à l'Université de Pennsylvanie dit: “Erhard m'a dit qu'il ne considérait pas avoir fait partie du mouvement potentiel humain mais il concorde que son concept du séminaire faisait partie de la confluence d’idées qui ont émergé pendant cette période. ”De bien des façons le séminaire était le plus important événement culturel lorsque le mouvement potentiel humain semble être arrivé à sa fin...”

Erhard a dit dans un entretien non publié avec David Kaiser (MIT): “Alors que cela a eu lieu pendant la même période, Est ne faisait vraiment pas partie du mouvement potentiel humain. Est était beaucoup plus rigoureux dans sa conception. A ce moment là pour le mouvement potentiel humain tout ce qui était situé au-dessus du cou était suspect et il fallait compter sur ce qu'il y avait au-dessous du cou. Et ça n'était certainement pas la façon dont fonctionnait le séminaire Est. C'était une suite logique/un déroulement qui amenait les gens à réaliser certaines choses/à avoir des réalisations qu'ils trouvaient utiles pour se soutenir par rapport à la qualité de leur vie ainsi que leur efficacité dans la vie.

Un fait plus révélateur cependant, est que George Leonard, le “père” du mouvement potentiel humain est cité comme ayant dit qu'il n'était pas d'accord avec ce qu'Erhard faisait dans le Séminaire Est.

MYTHE: Werner Erhard était un vendeur de voitures d'occasion/d'encyclopédies

LES FAITS:C'est inexact et dénigrant à l’heure actuelle d'étiqueter M. Erhard comme “ex vendeur d'encyclopédies” ou “ex vendeur de voitures d'occasion”. Oui, en fait Erhard a vendu des voitures, nouvelles et d'occasion lors de son premier emploi d'adolescence et son patron était Lee Iacocca. Erhard n'a jamais vendu d'encyclopédies mais encore une fois, en début de carrière, il a vendu le Great Books Program, Programme des grands livres (publié par l'Encyclopedia Britannica) à des professionnels, pour deux mois, en formation, et a été immédiatement promu à la position de responsable formation pour le programme. Erhard a continué et alors qu'il n’était encore que dans sa vingtaine, il est devenu le plus jeune vice-président dans l'histoire de Grace & Company, une société classée au Fortune 50. Qualifier M. Erhard de “ex vendeur de voitures d'occasion” équivaut à décrire un magnat accompli de la restauration d’ex-serveur ou un avocat accompli d’ex-employé de bureau.

MYTHE: Fraude fiscale/sévices

LES FAITS: Les allégations de fraude fiscale et de sévices sont fausses. Werner Erhard est devenu l'objet d'une attaque personnelle dans les médias qui a culminé en 1991 par une diffamation non justifiée au programme télévisé, 60 Minutes, qui comprenait de fausses déclarations de sévices et de fraude fiscale. Ces réclamations ont par la suite été prouvées fausses comme rapporté et confirmé par de nombreuses publications, y compris le Times Magazine en 1998 et le London Times en 2000. CBS News a désavoué son reportage de 60 minutes et la transcription du programme n’est plus disponible. Et comme rapporté par le Los Angeles Daily News du 12 Septembre 1996, Erhard a touché 200 000$ en dommages et intérêts dans son procès contre l’IRS (le fisc américain) pour fausses déclarations faites à son propos aux médias par des agents de l’IRS. Des porte-paroles de l’IRS ont admis que les déclarations leur étant attribuées sur la supposée dette de Erhard, étaient fausses et qu’ils n’avaient pas demandé aux médias de corriger leurs déclarations.

MYTHE: Werner Erhard était un scientologue et Est était basé sur la Scientologie.

LES FAITS: M. Erhard a été toute sa vie un Episcopalien, et n'a jamais été un scientologue, comme confirmé par son biographe, William W. Bartley III, Ph.D et l'écrivain sur les religions Dan Wakefield.

En fait, comme rapporté en Décembre 1991 dans un article du Los Angeles Times, l'Eglise de Scientologie a engagé une campagne de 20 ans conçue pour détruire la réputation de Werner Erhard. Au coeur de la campagne de la Scientologie était le refus de M. Erhard de s'associer de quelque façon que ce soit à la Scientologie. Selon le Los Angeles Times, le fondateur de la Scientologie L. Ron Hubbard, dont la “haine” de Erhard a été passée à ses disciples après sa mort en 1986, était jaloux de la fulgurante ascension de Est dans la perception du publique des années 70. L'allégation que M. Erhard était un scientologue a pour origine la Scientologie elle-même en tant que partie prenante de leur campagne visant à diffamer personnellement M. Erhard et à récupérer le travail de M. Erhard comme étant de la Scientologie.

Ni le séminaire Est ni tout autre travail de Erhard ne sont fondés sur les croyances, principes et idées de la Scientologie. Son travail n’est pas religieux de nature et ne contient en fait aucun système de croyance. Le séminaire Est ainsi que le reste des idées de M. Erhard sont le produit de sa propre pensée indépendante de pensée et il est inexacte d’attribuer son travail à un groupe ou à un ensemble d’idées particuliers. Comme tout penseur original M. Erhard est redevable aux penseurs qui ont existé avant lui. Vous trouverez par exemple une résonance/une harmonie entre les idées de M. Erhard et celles des philosophes du vingtième siècle Martin Heidegger et Ludwig Wittgenstein.

Des journalistes et des publications ont été induits en erreur par la campagne de la Scientologie qui revendiquait les idées et le succès de M. Erhard comme étant les siens. Après avoir fait des recherches ils ont immédiatement corrigé leurs déclarations et des rétractions ont été publiées dans Le Matin à Zurich, The Press and Salient Magazine en Nouvelle-Zélande, BC Business, The Calgary Herald, The Vancouver Sun et l’Express du Pacifique au Canada, l’International Examiner aux Etats-Unis, The Huffington Post présent à travers le monde.

MYTHE : Werner Erhard a fui les Etats-Unis.

LES FAITS: En 1991 Erhard s’est retiré des affaires. Il a quitté à contrecoeur les Etats-Unis en 1991 suivant le conseil de ses avocats qui avaient découvert un complot visant à lui nuire personnellement, mais cela n’était pas un exil. Erhard a travaillé pro bono en Irelande dans le domaine de la résolution de conflits et a commencé à écrire, donner des conférences et à enseigner pro bono dans des universités autour du monde. Erhard a donné des conférences et enseigné à plusieurs universités américaines depuis 1991, Harvard University, UCLA, Yale University, Dartmouth University, MIT, University of Rochester, Texas A&M pour n’en nommer que quelques-unes.

MYTHE : Werner Erhard détient/gère/contrôle Landmark.

C’est absolument faux, et prouvé faux (une histoire racontée sur la blogosphère de l’internet).

Landmark appartient en totalité et complètement à ses employés. Erhard n’est pas un employé de Landmark et n’a aucun lien juridique ou financier avec Landmark.

La Harvard Business School a mené une étude de cas sur Landmark et publié ses résultats dans la Harvard Business Review en 1998, déclarant ouvertement que Landmark appartenait à ses employés. Harvard ne se trompe pas.


 

Werner Erhard


WERNER ERHARD